GENESE 1,26

Bonjour mon âme. Je ne pense pas vous avoir déjà raconté un de mes rêves mais peut-être cela s’est-il déjà produit par le passé. Que voulez-vous, je radote ! Et peut-être même vous ai-je déjà dit que je radotais ce qui corrobore ! Mais baste, venons-en à ce rêve étrange (au passage, et peut-être vous l’ai-je déjà… Poursuivre la lecture GENESE 1,26

L’ARLESIENNE

Croyez-moi, ma chère Âme, dans Le goût des autres, j’ai été très ému lorsque Jean-Pierre Bacri, entendant Caro nome de Rigoletto, passe pour le dernier des plouc en s’exclamant : Juanita Banana ! J’aurais pu faire la même saillie à propos de l’Arlésienne de Bizet. Comme je vous l’ai sans doute déjà dit, il y avait tous… Poursuivre la lecture L’ARLESIENNE

LÉGALISME

(Les caissières sont-elles des criminelles ?) Doit-on, en ce tournant de millénaire, traîner devant le Tribunal International de La Haye les caissières de supermarché pour crime contre l’humanité ? Pour quel motif ? Celui d’avoir scanner le code barre de barquettes de viande de bœuf dont elles n’étaient pas sans savoir qu’elles étaient très probablement contaminées par… Poursuivre la lecture LÉGALISME

LE PREMIER TIROIR

Ma mèère, en ménagère maniaque accomplie, ne se cachait pas lorsqu’accroupie au bout du couloir, elle usait du contre-jour pour traquer l’incursion blasphématoire de traces de semelles sur le brillant de son carrelage ; et si désordre n’était pas de son vocabulaire, c’est le bazar confinait au phobique, et un ça fait pas net faisait couperet… Poursuivre la lecture LE PREMIER TIROIR

MADAME VEUVE POSSARD

– Monsieur Raskolnikov? – Oui. – Bonjour, je suis votre avocat commis d’office. – Qui ça ? – Votre avocat. – Ah, bonjour ! – Vous pouvez m’appeler maître. – Eh ! J’suis plus à la communale. – C’est une autre école. – Comment ça ? – Rien. – Putain ça commence bien. Vous êtes venu pour m’aider ou… Poursuivre la lecture MADAME VEUVE POSSARD

LIBAIR

J’ai toujours aimé passer des diplômes universitaires au point que je ne les mentionnais pas sur mes ordonnances de peur d’empiéter sur la place de mes prescriptions. Je suis entre autres suicidologue, mais difficile dans une telle spécialité de fidéliser une clientèle… Je me revendique également tabacologue, mais, si j’ai validé l’écrit (major de ma… Poursuivre la lecture LIBAIR

LA PARABOLE DU BATEAU

Bonsoir mon Âme. Quel beau mot que ce mot Âme ! Mais quelle difficulté dans sa définition… On dit que le français est une langue merveilleuse, mais, au final, elle est beaucoup plus pauvre qu’on ne le croit. Ainsi ne possède-t-elle qu’un seul mot pour amour quand le grec ancien en a trois comme il en… Poursuivre la lecture LA PARABOLE DU BATEAU

LE CARAFON

Je pense que ma névrose obsessionnelle, névrose de culpabilité s’entend, même si, et c’est là toute la subtilité de ce symptôme, je n’ai au final commis aucune faute, ma névrose obsessionnelle donc s’origine d’une cohabitation pour le moins anxiogène avec un carafon. Pardon, non pas UN carafon, mais LE carafon. N’allez surtout pas vous imaginer… Poursuivre la lecture LE CARAFON

MATINALE

– Bonjour Raoul, vous êtes bien matinal. – Pour ce qui est d’être matinal, c’est l’Hôpital qui se moque de la Charité Monsieur 33 ! – Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt disait ma grand-mère. – C’est pas faux. – Vous savez Raoul il y a une chose que j’adore lorsque je pars… Poursuivre la lecture MATINALE

Ô bois d’mon cœur…

D’aucuns ont longtemps habité sous de vastes portiques. Je n’ai eu pour ma part que l’atelier de mon père comme inspiration. Tristesse de n’en pouvoir rendre les fragrances… Je me suis né de l’orme et du charme mêlé Faribole d’enfant pataugeant dans la sciure Blondissant de copeaux – duvet de merisier Écharde parmi grumes et… Poursuivre la lecture Ô bois d’mon cœur…