NEGRESSE À PLATEAUX 

Je n’avais guère plus de quatre ans, lorsqu’un jour, ébahi dans le métro, j’ai demandé à ma grand-mère : Dit mamie, pourquoi il est moir le monsieur ? Hein. Pourquoi il est moir ? Y s’est pas lavé ? Hein ? Dit Mamy. Et poussant la joue de la pauvre mère-grand, gênée à en descendre de la rame, elle qui… Poursuivre la lecture NEGRESSE À PLATEAUX 

ET PLUS ENCORE…

Quand on aime on ne compte pas ! Mais moi je compte… Je compte Les lieues qui nous séparent Les lieux qui nous rapprochent Et les lambins du train qui me barrent le quai Et chaque feu Chaque stop Chaque pause de ce bus endormi Les deux porches avant l’arrière-cour Les vingt et une marches et… Poursuivre la lecture ET PLUS ENCORE…

HIRSUTOLOGIE

Ma mère disait : tu as le cheveu souple, reprenant en cela la litanie de générations de coiffeurs, capilliculteurs, merlans, figaros et autres coupeurs de cheveux en deux qui se disqualifient en vous qualifiant. Pourquoi ces racleurs de pellicules n’osent-ils admettre que mon cheveu soit tout bonnement incertain, ou hasardeux, parfois aventureux, souvent arbitraire, malappris au… Poursuivre la lecture HIRSUTOLOGIE

ZEPAM

Dans la vie, les occasions d’être con ne manquent pas, je ne m’en suis pas privé ! J’étais un jeune con et, croyez-moi, c’est de loin la meilleure école pour devenir un vieux con. Et je voudrais saisir l’occasion de ce billet pour rendre hommage à monsieur Schichilone, humble fourmi de ce bas monde, mais qui,… Poursuivre la lecture ZEPAM

ANGOISSE

Nuit – Je ne dors pas Palpitations Je cherche mon souffle Rhume – paralysie faciale Je me lève – Me regarde dans la glace – Bouge les joues Je ne suis pas paralysé – Juste engourdi Une heure que ça dure Je voudrais être ailleurs – Ne pas souffrir là Je prends six livres –… Poursuivre la lecture ANGOISSE