ESSUIE-GLACES

Oui, voilà quelques des semaines que je n’écris plus !

N’y voyez surtout aucune bouderie, mais j’ai eu l’impression d’être parfois désavoué dans ma façon toute légitime de rapporter les plaies que l’existence m’inflige, et qu’il me fallait cesser un temps de ratiociner sur l’exubérante sottise de cette humanité qui s’applique, vous le reconnaîtrez, à me désigner de façon récurrente comme victime expiatoire.

D’aucuns se sont même laissés aller à murmurer paranoïaque quand je ne faisais que dénoncer, de façon simplement objective, les persécutions dont vous devez être, tout comme moi, régulièrement l’objet.

Me voilà donc de retour avec la flagorneuse résolution de ne conter que fables enjouées, rosée printanière, torpeur estivale ou bruine d’automne.

Tenez, à propos de bruine, comme je n’ai tout de même pas la voiture de n’importe qui malgré mon altière humilité, figurez-vous que le fabriquant de la berline à qui je fais l’honneur de poser mo auguste popotin à judicieusement adjoint au mon tableau de bord une manette permettant de régler la fréquence du battement alternatif de mes essuie-glaces, manette sur laquelle est inscrit une série de traits allant en s’élargissant de bas en haut, d’une pointe de 1mm à une largeur d’environ 1cm.

Avouez que vous auriez pensé, comme moi, que mes essuie-glaces battraient d’autant plus fréquemment que je remonterais la manette du trait le plus étroit au trait le plus large !

.

CITIUS ALTIUS FORTIUS

Plus vite, plus haut, plus fort !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *