J’ai toujours aimé écrire.
Ainsi ai-je pu retrouver des poèmes rédigés quand j’avais une quinzaine d’années ainsi qu’un journal de cette même période.
J’ai continué à écrire mais, pour des raisons sur lesquelles je reviendrai peut-être, j’ai détruit la majorité de ces notes à une certaine époque.
Je me suis remis à écrire il y a un quart de siècle pour mon plaisir personnel ce qui m’avait fait dire, plagiant le poème d’Angélus Silésius :
La rose et sans pourquoi
Fleurit parce qu’elle fleurit
N’a soucis d’elle-même
Ne désire être vue
Plagiant donc ce texte essentiel à mes yeux (j’y reviendrai peut-être) j’ai écrit ces quelques vers :
Ma prose est sans pour qui
S’écrit parce qu’elle s’écrit
Ne s’émeut d’elle-même
Ne désire être lue
Voilà qui manquait tristement d’altruisme et j’ai eu plaisir à partager quelques textes d’abord de façon aléatoire puis à envoyer régulièrement le lundi matin un billet d’humeur à une bande d’amis, billet que j’appelais Attachez vos ceintures avant une autre série dénommée Ma mèère disait.
J’ai repris certains de ces textes que j’ai restructurés et en propose nombre d’autres rédigés ultérieurement.
Pour présenter l’ensemble de ces écrits, j’ai usé de trois manières :
– Des propos présentés tels quels.
– Une correspondance fictive avec une rencontre sur Internet dénommée Mon Ame, qui jamais ne me répond.
– Et enfin Monsieur 33, psychothérapeute retraité installé dans un coin de la rue et discutant avec des personnes de passage, ce que j’explique dans le texte initial intitulé Première rencontre.
Tout cela pour dire qu’après avoir été un diariste fou, me voilà flirtant modestement avec le rôle d’essayiste, mêlant réflexions parfois sérieuses et saillies fantasques sans la moindre prétention d’exhaustivité, et, avec une partialité assumée, ne me laissant guider que par mon humeur du moment.
J’espère que vous aurez autant de plaisir à lire ces textes que j’en ai eu à les écrire et à les partager.
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NULLA DIES SINE LINEA
Pas de jour sans écrire une ligne